sexta-feira, 6 de junho de 2003



Um net-acaso (lê-se netacaso, uma palavra apenas). Estava eu a procurar informação sobre o filme que referi na post abaixo, quando encontrei esta página brasileira. Vou resumir parte do que diz:

O novo álbum, intitulado 32 de dezembro, será a segunda parte da trilogia iniciada por O sono do monstro (publicado em português pela editora Meribérica). Não foram divulgados detalhes sobre a história, mas ela deve, como o anterior, se concentrar em uma das personagens do trio de protagonistas introduzido na primeira.
A Humanoides Associes francesa prometeu o lançamento para 3 de junho. Edições em outras línguas devem se seguir. Não foi confirmada uma versão em português, mas é provável que a Meribérica, que lançou quase todos os trabalhos do autor em português, deva publicar mais este.


O mini-site do livro, que na Amazon Uk fica disponível já em Agosto, tem muito mais informações e cenas fixes. No Fnac.com tb há mais informação:

Drôle de date pour des retrouvailles ! Le nouvel album de Bilal s’appelle 32 Décembre. Ne cherchez pas dans vos calendriers : le 32 décembre n’existe nulle part. Sauf dans l’imagination foisonnante d’Enki Bilal... Dire que son nouveau livre était attendu est un doux euphémisme: voilà cinq ans que les amateurs de bande dessinée avaient pris rendez-vous avec lui. Depuis 1998, l’année de parution du Sommeil du monstre, premier volume d’une trilogie très ambitieuse. Le Sommeil du monstre était né de la guerre en ex-Yougoslavie, le pays d’origine de Bilal. De ses horreurs et de ses déchirements était venu le besoin d’écrire une histoire traitant de la mémoire et de l’identité. Le lecteur faisait ainsi connaissance avec Nike, Leyla et Amir, les trois orphelins de Sarajevo. Bilal inventait au passage une nouvelle manière de faire de la bande dessinée: désormais, il s’échapperait du cadre trop contraignant de la bonne vieille planche de bd pour travailler ses cases une à une, en grand format, avant de les assembler à l’ordinateur.

Cinq ans après, Bilal revient avec un album au graphisme toujours aussi maîtrisé, toujours aussi fascinant. On retrouve les trois personnages, qui racontent chacun à son tour et offrent ainsi au lecteur une multiplicité de points de vue. De quoi parle 32 Décembre ? De sujets graves et passionnants, qui constituent aujourd’hui l’ordinaire des pages des quotidiens et des journaux télévisés. De clonage, de manipulation mentale, d’art contemporain, d’écologie. et d’amour, aussi... En fait, il traite tout simplement du seul sujet qui vaille: l’être humain et sa place dans la société. Cette société en proie à des bouleversements parfois déboussolants pour ces pauvres créatures humaines qui ne savent pas trop à quoi se raccrocher… La structure du livre a été largement modifiée par Bilal après les attentats du 11 Septembre. Ce qui n’étonnera personne: depuis sa collaboration avec Pierre Christin sur les «Légendes d’aujourd’hui» (Les Phalanges de l’Ordre noir, Partie de chasse, etc.), Bilal s’est toujours imprégné de l’actualité du moment pour nourrir ses récits. 32 Décembre ne déroge pas à la règle.

Simplement, l'album est peut-être un peu moins sombre que ce que l'on pouvait attendre. Il suffit de regarder les couleurs utilisées par l'auteur: à ses teintes habituelles – le gris, le bleu, le rouge – viennent s'ajouter ici ou là des touches de vert, comme s'il voulait donner une pointe d'espérance à son propos. Le signe d'un nouveau Bilal? Peut-être… Pour le savoir, il faudra attendre le troisième volet de sa trilogie. En espérant que, cette fois, il saura ne pas nous faire patienter cinq nouvelles années. En attendant, il restera de toute façon dans l'actualité: son prochain film, adapté de sa «Trilogie Nikopol», devrait sortir début 2004. Un album et un film en l'espace de quelques mois: décidément, les fans d'Enki Bilal – et les autres – ont bien de la chance…



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